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Bilan d'une ancienne végétarienne

Dernière mise à jour : 8 sept. 2020

Papa, si tu lis cet article, tu vas jubiler. "Tu ne seras pas végan toute ta vie" C'est Kevin qui m'a remémoré cette phrase que tu m'as dite, il y a quelques années. J'ai maintenu que si. J'en étais convaincue. Les jeunes ont tellement moins d'expérience. Mais… de l'expérience naît la sagesse. "Il faut se planter pour pousser". Purée, que ces phrases toutes faites sont nulles. Pardonnez-moi.


Drôle de début pour un article, mais ça résonne ainsi, c'est ça qui est important

Et de toute manière c'est moi qui l'écris alors je fais ce que je veux (haha).


Le véganisme

En fait, je n'ai jamais réellement été végan, j'ai rapidement recommencé à consommer des œufs, suite aux conseils de ma nutrithérapeute. J'avais trop besoin des acides aminés pour mon cerveau endommagé par la maladie de Lyme. Je vous en parlerai ailleurs.


J'ai arrêté le lait il y a 6 ans. Les viandes et volailles, il y a 4 ou 5 ans, suivi par les fromages et autres produits laitiers. Pour terminer par l'arrêt du poisson, il y a 3 ans. Tout cela fut progressif et me semblait d'une logique limpide et imparable. Ma raison numéro 1 était la souffrance animale. J'avais sincèrement et profondément la sensation de manger la mort. Je détestais ça. D'ailleurs, je n'ai jamais été une vraie viandarde. J'ai été biberonnée à la junkfood (Quick, MacDo, kebab,...) et à la belge (poulet, frites, salade; la base, avec les fricadelles, évidemment.) Du coup, question viande, j'ai principalement consommé des produits reconstitués une grande partie du début de ma vie. Avec un peu de steaks, que je n'aimais pas, et de chipolatas, que j'adorais, je l'admets. Par conséquent, la viande, je n'ai pas eu de mal à en arrêter la consommation. En revanche, le poisson, je l'ai un peu fait à contre goût, mais pas à contre cœur; ils ont bien le droit de vivre aussi ces pauvres petits poissounnets.


Au début, j'ai été (légèrement) extrémiste. Quand tu changes un truc dans ta vie, que tu as la sensation que cela va révolutionner le monde, tu as envie que tout le monde fasse comme toi. J'étais frustrée quand on ne m'écoutait pas. Je voulais inviter mon entourage à suivre mon mode de vie, assurant que manger des produits d'origine animale, c'était le mal. Par chance, je ne suis pas restée dans l'extrême très longtemps. Ce n'est pas mon genre.

Chacun fait bien ce qu'il veut, et moi, je m'en fiche.


J'ai néanmoins continué à partager des articles concernant l'écologie, l'économie, la nutrition, et tout ce qui touche aux différentes states de la vie, le végétarisme/véganisme, en définitive, c'est un sujet qui est loin de ne toucher qu'à l'œuvre pour le bien-être animal. J'ai ouvert les yeux sur un tas de sujets dont j'ignorais l'existence. Début d'éveil à la vie qui m'entoure, aux différents mondes présents sur cette même planète qu'est la Terre. Waouuuuh, j'en ai appris des choses, tant concernant l'alimentation d'une manière globale que sur tous les autres points énumérés plus haut.


J'ai appris que les pets de vaches polluent énormément. La culture du soja également.

J'ai appris qu'il y a du calcium dans les brocolis, du fer dans les betteraves.

J'ai appris qu'il faut 15 000 litres d'eau pour 1kg de viande. Puis j'ai appris qu'il en faut en réalité beaucoup moins et qu'il n'y a "que" 50L qui sont perdus.


« On trouve très fréquemment le chiffre de 15 000 litres d’eau consommée pour produire un kg de viande. Mais ce chiffre, obtenu par la méthode de "water footprint" (empreinte eau) englobe l’eau bleue (eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures), l’eau grise (eau utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler) et l’eau verte (eau de pluie). Or cette méthode a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. En réalité 95% de cette empreinte eau correspond à l’eau de pluie, captée dans les sols et évapo-transpirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. La communauté scientifique considère qu’il faut entre 550 à 700 litres d’eau pour produire 1kg de viande de bœuf.

Pascale Mollier, INRA

Il faut voir que la majorité de l'eau consommée par une vache a servi à faire pousser l'herbe. Qu'une grande partie va s'évaporer et qu'une grande partie de l'eau de son urine ou de ses bouses (bouses qui par ailleurs vont fertiliser les champs) va repartir en évaporation ou arroser l'herbe. Quant à l'eau qu'elle va boire, celle-ci sera issue de la récupération d'eau de pluie ou de nappes phréatiques elles-mêmes issues de l'eau de pluie. »


J'ai appris qu'il est important de mélanger les céréales avec les légumineuses afin de bénéficier des acides aminés essentiels (ceux qui ne sont pas créés par le corps humain), et qu'il existe des combinaisons indispensables pour une assimilation correcte. Celles-ci sont utilisées dans de nombreuses cultures depuis la nuit des temps.

  • Riz et soja, en Asie

  • Couscous et pois chiches, au Moyen-Orient

  • Haricots rouges et maïs, en Amérique Latine

Les légumineuses compensent la faible teneur en lysine des protéines des céréales. Quant aux céréales, elles compensent la méthionine des protéines des légumineuses.

Aussi, nutritionnellement parlant, il est préférable de les faire germer afin de bénéficier du maximum de ce que ces aliments peuvent nous apporter.


C'est bien joli tout ça, mais d'un point de vue naturopathique, ça ne se tient pas. Pourquoi ?

L'assimilation se fait au prorata du plus manquant. Qu'est-ce que cela signifie ? Que pour se compenser l'un l'autre, il y a une destruction d'un grand nombre des AA et, dans la finalité, on risque quand même d'être carencés. Ce sujet est complexe et complet, j'écrirais probablement un article plus tard.


J'ai appris qu'il est préférable de consommer des céréales complètes. Cependant, ces céréales contiennent de l'acide phytique. « On trouve cet acide dans l’enveloppe des graines, céréales et légumineuses, celui-ci est bénéfique pour la plante : il empêche une germination trop précoce et constitue une défense naturelle face à ses prédateurs. Cependant, lorsque nous consommons des aliments qui contiennent de l’acide phytique, celui-ci a la particularité de se combiner avec les autres minéraux du bol alimentaire. Ce phénomène empêche leur assimilation, à l’origine d’un bon nombre de carences, car l’organisme humain ne produit pas de phytase. Ainsi, cette consommation de céréales et de légumineuses complètes apporte un grand nombre des minéraux et oligo-éléments qui nous sont nécessaires, mais à cause de l’acide phytique, nous ne pouvons pas les assimiler ! Lors d’une consommation excessive, l’intoxication à l’acide phytique provoque de nombreuses carences, entraînant une acidose généralisée et surtout une importante déminéralisation. »


Soooooo, on fait quoi ?

Consommer des produits raffinés ? Ce n'est pas génial non plus.

« Ceux-ci ne contiennent pas d’acide phytique, mais comme leur écorce est retirée, ils sont totalement dépourvus de minéraux et de vitamines. Par ailleurs, leur index glycémique est beaucoup trop élevé, provoquant des pics d’insuline, épuisant la fonction pancréatique et favorisant l’apparition du diabète.


Comme pour la peau des fruits et légumes, l’écorce d’une céréale ou d’une légumineuse est importante car elle est une réserve en vitamines E, B1, B2, B5, B6, B9 et minéraux comme le magnésium, le sélénium, le zinc ou encore le fer. »


J'ai appris que l'apport le plus important dans la viande, c'est la vitamine B12, qui est essentielle au fonctionnement normal du cerveau (elle participe à la synthèse des neurotransmetteurs), du système nerveux (elle est indispensable au maintien de l'intégrité du système nerveux et tout particulièrement de la gaine de myéline qui protège les nerfs et optimise leur fonctionnement) et à la formation du sang. Cette vitamine est synthétisée par les animaux que nous mangeons et qu'ils trouvent, eux, dans l'herbe qu'ils mangent. MAIS, l'herbe est de moins en moins nutritive, possédant moins de B12, hum...

Quand on est végan, il est indispensable de se supplémenter en B12.


J'ai appris que les végétariens ont moins de risques de mourir de maladie cardio vasculaire et qu'ils sont moins sujets au diabète. Globalement, ils sont en meilleure santé. Pourquoi ? Car, en plus de diversifier leur alimentation, de s'intéresser à toutes sortes d'aliments jusqu'alors inconnus, souvent :

  • Ils ne fument pas,

  • Ne boivent pas (outre mesure),

  • Pratiquent une activité physique régulière,

  • N'utilisent pas n'importe quoi pour leur corps en ce qui concerne les cosmétiques ou encore les traitements (médicaments, crèmes, et que sais-je encore),

  • etc.

En gros, ils ont un mode de vie plus sain. C'est la somme de tous ces points qui fait qu'un végétarien est en meilleure santé… Et non pas le simple fait qu'il soit végétarien.

Il faut voir l'être de manière holistique, je n'aurais de cesse de le répéter !


Évidemment, tous n'ont pas un mode de vie plus sain, I know it, mais c'est tout de même souvent le cas, c'est donc une composante à prendre en compte.


Concernant les manifestations et la lutte pour le bien-être animal.

Je n'ai jamais été une manifestante, je préfère œuvrer à quelque chose plutôt que d'entrer en ce qui me semble être une lutte, c'est ma vision, tu n'es pas obligé d'y adhérer.

Aujourd'hui, je pense qu'un monde végétarien est une utopie, un monde végan, carrément impensable. Premièrement, parce que nos besoins nutritionnels sont différents, mais ça, bien souvent, on l'ignore. Ensuite, parce que l'homme est relativement égoïste -pour une multitude de raisons-, c'est une part de nous, qui se manifeste dans au moins un domaine de notre vie. Se préoccuper du sort des animaux, c'est le cadet des soucis de nombreuses personnes. C'est à prendre en compte et ce n'est pas grave. Mais nous n'allons pas débattre de ça ici.

J'inclus là-dedans tous ceux qui ne pensent pas au sort des animaux car leur vie ne leur permet pas, pour une multitude de raisons que je ne vais pas détailler car, clairement, je n'en sais rien !


Mon avis est que nous devrions œuvrer pour de meilleures conditions d'élevage, la non-utilisation de produits chimiques et autres joyeusetés, freiner les tests sur les animaux (sans parler d'abolition car la recherche, c'est important, mais peut-être pourrions-nous la repenser ? Par exemple, proposer davantage aux humains, consentants, -ce qui se fait déjà, certes-).

D'ailleurs, sur ce point, je continuerais à utiliser des produits végan en ce qui concerne la cosmétique et autres. La nouveauté nous montre bien que la production de ces produits est possible et on trouve de super alternatives aux marques les plus connues (qui sont souvent bourrées de produits extrêmement nocifs pour nous et notre environnement). En plus, ils sont souvent biologiques, biodégradables, sans produits chimiques -ou très raisonnés et raisonnables-, même en ce qui concerne les prix, de nombreuses marques sont tout à fait abordables, même pour les petits budgets.


Mais tout cela implique une tonne de changements qui sont intrinsèquement et extrinsèquement liés entre eux. Un monde plus respectueux, ça se pense sur tous les aspects en même temps, même si on travaille sur chaque point individuellement, à un moment donné, il faut les assembler pour voir si les changements sont viables pour tous et sur du long terme.


Par exemple, concernant l'agriculture, il faut penser qu'un monde végé tuerait les agriculteurs qui vivent de la production animale. En revanche, apporter des modifications à la production, pourrait être une solution (pas forcément facile à réaliser mais pas impossible non plus!)

Exemple: dans un reportage, un agriculteur parlait de son passage à l'élevage de porcs bio. Avant, il avait beaucoup de mal à vivre de sa production. Aujourd'hui, il produit moins (ce qui contribue à œuvrer pour le non-gaspillage alimentaire), et il gagne plus car il vend plus cher. Ce qui nous mène à une autre problématique: le prix. Mieux consommer, c'est potentiellement payer plus cher. Mais, mieux consommer, c'est consommer moins et de meilleure qualité, donc on a besoin de moins. Car on répond mieux à nos besoins réels. (Et plus à nos envies ;) ) Le lieu où nous faisons nos courses est également à prendre en compte... Biocoop, grande enseigne ou directement au producteur ? Le prix d'une aubergine passe du simple ou double, voire au triple en fonction de là où nous nous fournissons. Exemple: je paie 1€ pour 3 aubergines chez le producteur où je vais. Je ne sais même pas le prix en magasin mais il me semble exorbitant. Et si on a pas de producteur à coté de chez soi ? Bah on regarde sur le net pour en être sûr, premièrement. Ensuite, on peut chercher une coopérative ou association qui produit, voire même un voisin qui a un petit potager. Il existe des tonnes de façon de se procurer de la nourriture ! Les marchés sont aussi très intéressants. Cela prend plus de temps, c'est vrai, mais cela en vaut la peine. Pour soi, sa famille, la planète, tout ça, tout ça.

(+ il y a une appli qui s'appelle TooGoodToGo avec laquelle on peut récupérer les invendus de nombreux lieux. Je m'égare un peu mais c'est important !)


Revenons en à nos moutons…

J'ai eu peu eu l'impression de "retourner ma veste" lorsque j'ai choisi de recommencer à manger de la volaille et du poisson.

Moi qui assurais (ou me rassurais?) que je n'en mangerais plus jamais il y a 2 ans. J'ai doucement changé d'avis il y a un an (en m'installant moyennement proche de la mer). L'été dernier, je rêvais d'une bouillabaisse… Je me la suis interdite durant une année.

J'ai kiffé de ouf quand je me la suis enfin permise. Hé ouais !


Pourquoi cet appel des POA ? Le lien que j'ai fait est celui-ci:

J'ai recommencé le sport en mars dernier et vers le mois de mai, j'ai ressenti un besoin de poulet. (J'fais des rimes même quand j'suis sérieuse t'as vu ?). Je suis hyper consciente de mon corps, je suis capable de faire une nette différence entre BESOIN et ENVIE. Au début, je n'ai pas écouté, je ne pouvais pas envisager de (re)manger un animal… Puis j'ai commencé à me sentir fatiguée, psychiquement et musculairement. J'allais courir tous les jours, j'ai doucement ajouté des séances de musculation, je ne me sentais pas très en forme, je manquais de plus en plus de tonus. J'ai d'abord pensé que c'était normal, et d'une part ça l'était :

  • Reprise d'une activité physique après un long temps d'arrêt,

  • Lyme qui est toujours présente,

  • Mon corps affaibli suite à une mauvaise hygiène de vie,

  • ...

Bon, ok, j'attends …

Puis un jour, je faisais mes courses, et là, JE CRAQUE. J'achète du poulet. Au premier repas, je n'ai pas franchement aimé ça, je me sentais toute bizarre après. Un peu comme quand tu bois un peu d'alcool après des mois d'abstinence. J'avais acheté un paquet de 4 hauts de cuisses. Je me suis dit que j'allais en manger 1x par semaine, histoire de voir… Cela m'a fait du bien. Quelques mois sont passés (1 ou 2 en fait, hahahah), j'ai ressenti une envie de poisson… Besoin ou envie ? Là, je dirais un mélange des 2. On m'avait donné quelques conserves de filets de maquereaux et de sardines pour Black (mon chien), j'ai pensé qu'on pouvait bien se les partager. Je me suis préparé des pâtes aux sardines. Whouaaaaaaa, que c'était bon.


Aujourd'hui, cela fait un peu plus d'un mois que je (re)mange des POA de manière régulière. Je pense qu'il est encore tôt pour affirmer les changements mais je pense néanmoins que je peux parler de 2 points relativement importants: L'aspect de ma peau et mon tonus musculaire.


Clairement, je manque de collagène (et certainement d'autres choses), je n'ai pas besoin d'analyse sanguine, je le vois. Ma peau n'est pas belle et j'ai beau en prendre soin, il y a un truc qui craint. Là, elle change. Mais je dois avouer que je me supplémente en zinc depuis quelques jours, à voir sur le long terme…


А̀ savoir:

  • Le collagène est une protéine présente dans toutes les structures du corps : peau, cartilages, tendons, ligaments et tissus conjonctifs. Il représente de 30 % à 35 % des protéines totales de l'organisme et assure la cohésion, l’élasticité et la régénération de tous ces tissus.

  • Le zinc est un oligoélément, indispensable au fonctionnement de l'organisme. Il intervient dans de nombreuses fonctions métaboliques comme : le renouvellement cellulaire, la synthèse des protéines, la synthèse des glucides, l'activité endocrine, la reproduction et la peau. Il exerce aussi une influence sur les fonctions immunitaires. De plus, il agit comme antioxydant, en neutralisant les radicaux libres.


Je vais observer les sensations dans mes articulations, elles qui me font souffrir depuis Lyme. Je pourrais ainsi déterminer si les modifications sur ma peau sont due à mon alimentation ou s'il s'agit de la supplémentation en zinc. Même si une part de moi est consciente que, puisque tout est lié, cette observation s'avère alambiquée.


Quant au tonus musculaire… J'ai couru beaucoup ces dernières semaines, tout en dormant peu, j'ai néanmoins réussi à me bouger le cul, ce qui n'aurait sûrement pas pu être le cas il y a quelques mois. Qui plus est, je ressens une nette différence lors de mes séries de squats. Mes muscles semblent moins fatigués et surtout récupèrent plus rapidement. Ce point est clairement observable, après seulement quelques semaines. Est-ce lié ? Je ne sais pas, mais je ne vois que ça.


Aussi, j'ai d'abord observé avoir pris un peu de poids, mais cela n'est pas anormal; chaque modification alimentaire provoque des réactions (puis j'avoue avoir légèrement craqué sur les sorties restaurants; matins, midis, soirs et plats de poissons à gogo -vive le bord de mer!-)… Aujourd'hui, je vois que mon corps change. J'ai l'impression que le poids gagné s'en va et mes muscles se redessinent. Je vais continuer à observer les modifications durant les prochaines semaines.


Je pourrais faire un parallèle entre la spiritualité et l'alimentation, mais j'en parlerai plus en détail dans un article dédié à la spiritualité (sur ce sujet aussi, j'ai eu de grandes illuminations!). Ici, je dirais juste une phrase d'un naturopathe avec qui j'ai parlé il y a peu et qui m'a fait tilt : la désincarnation. Les êtres dits spirituels peuvent atteindre un certain point de désincarnation. La non-consommation de POA peut être liée. Incarnation, incarné, carné,... Les produits carnés; c'est la viande, c'est la matière. La désincarnation c'est sortir de la matière (et c'est là que tu sembles ché-per). Je n'ai pas terminé mon analyse sur ce point. J'y reviendrai.

Je n'en fais pas une généralité, si tu n'es pas d'accord c'est ok, il ne s'agit que de mon point de vue et d'une observation qui me semble néanmoins relativement correcte, selon moi, ça coule de source.


Je maintiens que l'on peut-être végétarien,

avec une bonne alimentation, la consommation suffisante d'œufs et de produits laitiers : de bonne qualité ! Préférer les laits de chèvres, brebis, en provenance de circuit court le plus possible, et sans -trop de- transformation. Idem pour les œufs.


Chacun d'entre nous à un corps unique, et donc un mode alimentaire qui lui est propre, c'est important de le déterminer et de le choisir en fonction de comment on fonctionne ! Dans une recherche de santé, avant quelques valeurs que ce soit. Chaque corps assimile et synthétise différemment. Certains seront en meilleure forme, en santé, en étant végé. D'autres, en mangeant de tout. D'autres en faisant des cures, des jeûnes, …


Je ne nie pas la souffrance animale. Je ne nie pas le fait que la viande rouge soit un poison pour nous, ainsi que la charcuterie. Trop grasse, trop salée, souvent transformée, … La graisse saturée contenue dans la viande rouge peut être à l’origine de risque cardiaque. Le sodium incorporé dans les viandes transformées augmente le risque de maladie cardiovasculaire en augmentant la tension artérielle. Quant à la charcuterie, elle est également transformée mais aussi bourrée de sel.


« Les scientifiques expliquent partiellement le danger d’une trop grande consommation de viandes rouges par le fait qu’elles renferment de grandes quantités de graisses saturées. En favorisant l’excès de cholestérol sanguin, les graisses saturées entraînent la formation de plaques d’athérome à l’origine d’accidents cardiovasculaires.

Deuxième facteur de risque important : les hydrocarbures aromatiques polycycliques, des substances hautement cancérogènes, générées lors d’une cuisson à haute température. La consommation régulière de plus de 150 g par jour de viandes cuites au barbecue, poêlées à feu vif, ou saisies au grill favoriserait ainsi le développement d’un cancer.

Enfin, plus récemment, une étude met en cause la carnitine contenue dans la viande. Cette molécule se transforme en oxyde de triméthylamine (TMAO), un composé qui modifie le métabolisme du cholestérol et favorise le dépôt de cholestérol dans les artères, donc la constitution de plaques d'athérome. »


Donc, autre point important, la cuisson de nos aliments ! Le barbecue par exemple, c'est un véritable enfer, et qu'importe ce que l'on y cuit: viande ou brochettes de légumes. Les autres modes de cuisson sont aussi à observer, il ne faut pas trop cuire ses aliments, auquel cas ils perdent de leur valeur nutritive. On finit par manger du vide… Pas très intéressant dans la finalité.


Consommer moins, c'est le premier point. Consommer mieux, c'est le premier point aussi mais qui arrive juste après. Le côté dramatique, c'est qu'on mange n'importe quoi, n'importe comment et que la plupart des aliments dont nous nous délectons n'ont que très peu de valeurs nutritionnelles, même sans cuisson, mais sont aussi bourrés de cochonneries. Entre antibiotiques, conservateurs, colorants, et autres substances aux noms imprononçables.


Conclusion :

Je maintiens donc que l'on peut être végétarien. Peut-être même végan, mais tout cela est une vraie science et il est d'une importance capitale de ne pas faire n'importe quoi avec son corps. La science, ça s'apprend, jouer aux apprentis sorciers est à proscrire lorsqu'il s'agit de quelque chose d'aussi important qu'un corps humain.

La vraie problématique dans nos consommations, c'est l'exagération. Consommer "trop trop" ou "trop peu", c'est nocif pour notre corps. Nous avons besoin de manger de tout mais en quantité modérée et excessivement moindre que celles ingérées à l'heure actuelle, ainsi que de privilégier des aliments à haute valeur nutritive. L'éducation à la nutrition est selon moi une clé à la santé. Dans le serment d’Hippocrate il est dit :

« Je ferai servir suivant mon pouvoir et mon discernement le régime diététique au soulagement des malades  »

Pour moi, le pouvoir et le discernement se trouvent dans le savoir et la connaissance. D'où l'imminente importance d'apprendre la nutrition, savoir ce que l'on mange; c'est un gage de bonne santé et cela s'avère crucial afin de vieillir au mieux. Ce que nous mettons dans notre corps devrait être le plus pur possible. Un corps, nous n'en avons qu'un. Avec le temps, il se régénère de moins en moins bien, de moins en moins rapidement, malgré tout ce que l'on peut mettre en place. Plus la santé est prise au sérieux tôt, plus elle peut être pérennisée.

Adapter ses consommations me semble être la règle numéro 1. Peut-être même la seule. Lorsque l'on consomme de tout, afin de se nourrir, et non pas de se remplir, on s'assure de prendre soin de soi, de l'intérieur. En ce qui concerne le fait de se remplir ainsi que l'apprentissage de la différenciation entre besoin et envie, je t'en parlerai dans un prochain article car il s'agit, là également, de clés indispensables à notre bien-être physique et psychique, qui sont indissociables.


Oh, au fait,

Il semblerait qu'Hippocrate n'ait jamais dit « Que ton aliment soit ton médicament ».

Soit dit en passant.


Je terminerais en disant que le résultat de toutes ces recherches est que j'ai appris qu'on peut trouver toutes sortes d'informations, qu'on peut lire tout et son contraire, et ce, quel que soit le support. C'est pour cela qu'il est capital de faire des recherches, parfois longues, laborieuses et potentiellement fastidieuses. Ainsi que de ne pas prendre pour argent comptant les premières informations trouvées. Souvent, nous sommes très fainéants pour effectuer des recherches, alors nous affirmons que notre savoir est le bon, mais qu'en sait-on ? Peut-être que ce que tu lis en ce moment même n'est pas la vérité. Qu'est-ce que j'en sais, moi, finalement. La vérité, elle se situe où tu mets ton attention et là où ça t'arrange, TOI. Genre, ceux qui sont contre les informations en provenance de l'OMS mais qui sont ok quand cette même source dit "La viande rouge est cancérigène". Hum.


NB : Les éléments en italiques sont tirés de sites sources, mentionnés ci après :

isupnat-naturopathie.fr - acne.ooreka.fr - passeportsante.net - naturopathiealimentation.com - 7milliards.fr - santemagazine.fr

AA : Acides aminés

POA : Produits d'origine animale

OMS : Organisation Mondiale de la Santé


 
 
 

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