
Texte de Jordan Ray
- catherinesonnet

- 29 nov. 2020
- 1 min de lecture
Elle a côtoyé la mort, elle a été condamnée à la Poésie. Elle a parfois sombré dans le noir, elle a préféré regarder la lumière. Là, elle a dessiné des soleils. La sécheresse l'a fortifiée, la pluie aussi. Elle est vivante, elle le sait. Elle a perdu ce besoin de comprendre, pour être opérationnelle. Exister lui suffit. Elle ne cesse d'exister, de grandir à son rythme ... Elle sait qu'on peut devenir profond en restant superficiel. L'être ou le paraître. Elle préfère être. Le temps de l'attente, de la sécheresse, lui a permis de comprendre la Nature, la Poésie, celles qui sont désuètes pour ceux qui sont gavés. Parce qu'elle a survécu dans un réel qui, parfois, était devenu insupportable.









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