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Par Amour (celui qui te défonce tant le corps que l'âme)

L'amour est multiple. Enfin, je ne le pense plus. À présent, je sais que l'amour est Amour, qu'il est une énergie complète, qu'il est pur. Nombre de relations douloureuses, que nous construisons dans son idée, ne sont pas basées sur l'amour mais sur la peur, son antagoniste, qui crée une multitude de bulles noires dans lesquelles nous nous engluons, nous-même, bien que nous tentions coûte que coûte de trouver un coupable. Les autres ne peuvent te faire que ce que tu les autorises à te faire. Je t'invite à méditer la dessus.


Bref,

Un post Instagram ma conduite à taper "Diam's" dans la barre de recherche sur YouTube. J'avais 12 ans lors de la sortie de "Dans ma bulle". J'ai passé cet album en boucle. Avec Lunatic. C'est l'époque où je grattais des textes dans l'ambition, je ne le cache pas, de les chanter un jour, moi aussi. J'y reviendrai car je m'égare, again.

Là, j'ai envie de vous parler d'amour.


De l'amour qui fait mal et qui nous brise. Celui qui nous détruit. Déconstruit. Désuni.


Je fais partie de ces femmes blessées,

Je fais partie de ces femmes trompées. Tabassées. Les écorchées, les désaimées, les souillées, dans lesquelles ont à shooter malgré qu'elles furent au sol. Celles qu'on a tenté de jeter dans un escalier. Par chance, j'y ai échappé. J'ai senti, dans mon corps, la notion de "petite chose fragile". Je ne pouvais rien faire, si ce n'est contracter mes muscles pour me protéger et m'accrocher à tout ce que je pouvais pour éviter le pire. Mes cris n'ont jamais suffit à me faire aider. Nombreux sont ceux qui font la sourde oreille et vous sourient lorsqu'ils vous croisent dans la cage d'escalier. Cette cage… J'étais faible, enfin, c'est relatif, mais ce mot fait écho, il est choc, il va bien avec les maux. Mais je ne l'ai jamais sincèrement pensé car je suis du genre à riposter, ce qui m'a valu de risquer gros, maintes et maintes fois. J'ai touché à la haine, la vraie, celle qui fait péter un câble et qui pousse aux actes irréparables. Suite à quoi j'ai haï la vie, haï l'amour. Haï les hommes.


Je suis entrée de tout mon être dans la bulle noire de la passion destructrice, que l'on confond bien trop souvent avec l'amour, j'ai goûté et senti dans toutes mes cellules sa face cachée, celle qui ne nait que de la peur. Je me suis emprisonnée. Empoisonnée. J'ai tenté de m'extirper de l'énergie déployée dans cette relation, en vain, en vin, en tout-ce-qui-me-passait-sous-la-main. Jusqu'au jour où j'ai imaginé que seule la mort pourrait me libérer. Me rendre cette part de moi que j'ai délibérément exilée. Ma force, mon libre arbitre, ma capacité de choisir. De me choisir. Énième dispute, je suis dissoute. Je rêve de le tuer, au sens propre, mais c'est à moi que je m'en prends. Je fais 2 entailles sur mon poignet gauche, suffisamment profondes pour avoir besoin d'actes médicaux. Allez expliquer aux ambulanciers qu'elle est cette folie qui vous a fait abdiquer. J'avais honte. Dans les yeux de ce médecin qui me suturait le poignet, je me suis sentie aussi perdue que folle. En lui expliquant les raisons de mes actions, j'ai réalisé l'incohérence de ma vie. Qu'étais-je prête à faire pour libérer ces démons qui tentaient de m'engloutir comme s'ils avaient été affamés depuis des années ? Ce jour là, ce fut clair, je n'étais pas prête à y laisser ma vie. J'ai doucement découvert son importance, sa singularité mais surtout mon besoin d'unicité. Unicité qui naissait en moi. Je l'ai étouffé et fui tant de temps, ce besoin. J'ai mis un terme à cette page de ma vie le jour où j'ai failli y laisser la mienne. J'en avais terminé avec le sacrifice. J'en avais terminé avec les artifices. Suis-je restée alignée dans la sainteté pour autant ? Non, évidemment. J'y suis retourné, des tas de fois, dans ma folie. J'ai recréer cette atmosphère dans d'autres relations, comme si elle dessinait la trame de mon livre, ses chapitres et ses interminables paragraphes. J'avais cet irrépressible besoin de m'enivrer de la folie de la fusion. Ma folie des relations. Je les ai transformées et salies jusqu'à ce qu'elles soient à l'image de ma zone de connaissance. La violence et les cris étant la manifestation de l'amour infini dans les yeux de la petite fille en moi. Celle qui a grandi dans un monde où être deux est forcément douloureux.


Avec le temps, j'ai compris qu'elle faisait erreur, cette gamine. Erreur sur ce qu'elle souhaitait manifester concrètement dans sa vie. Dans ma vie. Le prisme de sa réalité étant en distorsion suite à tous ces évènements venimeux. Ouverture d'esprit et libération de cœur. La femme, elle, a souhaité, et désir ardemment l'amour sain, l'amour aidant, portant, l'amour voluptueux, somptueux. L'amour alchimique. L'amour qui ne pose pas de question. L'amour qui ne fait pas peur. Parce qu'en fait, la peur est l'antagoniste de l'amour, ne l'oublions pas. Le temps apporte la sagesse, mais comment fait-on pour modifier ce qui nous compose ? Modifier ces lignes et cette trame qui font qu'on est, justement, qui on est ? On commence par se poser la question de ce que l'on souhaite à présent. En intégrant que,


Si nous avons pu ancrer un schéma désagréable, pourquoi ne pourrais-t-on pas le modifier, le switcher, au profit de quelque chose d'agréable ?

Notre seule limite, c'est nous-même. Énorme limite, certes, mais tout à fait surmontable, puisqu'elle ne nait que de nous. C'est tellement compliqué la simplicité.


La douleur nous change. Elle nous fait grandir ou nous met en terre. Enfin, nous choisissons l'un ou l'autre. Les deux voies, nous les retrouvons partout. Malgré mes ailes calcinées, est-ce que je déteste les hommes ? Non. Pas même celui que je fais vivre dans ces lignes. Ce chapitre fait partie de mon histoire, imprimé noir sur blanc à l'intérieur de mon âme. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai conscience que j'avais besoin de passer par cette étape. J'y ai libéré une part de moi. Aujourd'hui, je ne vois plus l'amour comme une lutte incessante, indécente, mais comme une union incandescente.


D'ailleurs, je crois que, depuis, j'aime encore plus les hommes, derrière leurs folies je vois leurs souffrances. Est-ce que j'excuse ceux que tu qualifies de connards ? Bien sûr que non. Mais je sais qu'ils n'agissent pas par simple bêtise, car celle-ci nait d'une blessure ou d'un manque de bases, de lignes, de cadres. Les blessures, je les mets en lumière afin qu'elles soient pansées. C'est pour quoi je me sens missionnée -sans me sentir messie pour autant, détends toi-. C'est sans doute pour cela que je ne suis pas féministe. Mais je ne vais pas détailler mes pensées à ce propos ici, auxquels cas on me lancerait encore que je me perds. Cela dit, pour se trouver, il faut se perdre, non ?


Quant à toi, homme de ces lignes, je te l'ai déjà dit mais je te le répète, je ne t'en veux pas. Au contraire, je te remercie. J'ai exorcisé mes démons très tôt par la force de cette relation, je sais à présent que je ne souhaite pas vivre la décadence qui à rythmée mon enfance. Tu fais partie de mes plus belles leçons.


Diam's - Par Amour

 
 
 

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