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L’oiseau de l’amour

C’est douloureux, l’amour, dès lors qu’il est écrit à l’encre de l’attachement et, de ce fait, de la possession. Ces deux pôles disent : « aime-moi parce que je t’aime », dans une incessante attente de reconnaissance et de considération, agrémenté du désir d’être vu et validé par un autre que nous voudrions proche et lié, au détriment de nos individualités. L’amour, l’unique, celui avec un A majuscule ; l’Amour, il n’est pas demandeur. Il est. Dans sa singularité d’être, il nous dépasse, répond lui-même à ses interrogations, conquérant nos cellules.

Rendons donc les armes afin de libérer de l’espace dans notre détention.


J'ai choisi de voir l’amour au contour de l'agapè. Semblable à un oiseau : lorsque l’on aime un oiseau, nous ne le mettons pas en cage, nous le laissons voler au gré de ses souhaits. L’enfermer serait le posséder. L’enfermer serait semblable à couper ses douces petites ailes ou le déplumer, lui ôtant par là sa sublime. Si nous aimons l’oiseau, son chant et son duvet coloré ; nous le laissons libre, lui fredonnant : « Vole, vole, mon cher ami, mon Amour aussi. Jamais je ne voudrai te cloisonner si ce n’est ton choix. La porte de la cage que j’ai confectionné pour toi restera ouverte à tout jamais, venant t’y reposer lorsque la vie te sera trop lourde, tu pourras me siffloter tes peines et tes doutes, tes craintes et tes déroutes. Quant à moi, je t’écouterai attentivement, je tenterai de dénouer tes nœuds, je t’offrirai un nid douillet pour que tu t’y sentes en sécurité mais jamais, au grand jamais, tu ne trouveras porte fermée. Ce que je souhaite plus que tes bras m'enlaçant, c'est la vue de ton sourire étincelant, enivrée du parfum de liberté que tu portes si bien. Cultive la curiosité du monde, sème les graines de l'ouverture dans l'être de ceux auquel tu chanteras tes ritournelles. Je sais ce que tu vaux et c'est exactement pour cela que je te laisse, j'épongerai les larmes de mon cœur en silence, avec les quelques plumes que tu laisses au creux de mon âme lorsque tu reviens te poser un bref instant. Je promets d'être sourire et lumière lorsque ta brume nécessitera un phare. Navigue et vogue sur les flots de la création, le monde n'attend que toi. N'oublie jamais que dans tout l'Amour que j'ai pour toi, je te vois, te perçois. Sans rien en savoir, je connais ton âme par cœur, comme la partition divine d'une symphonie que je n'ai jamais appris mais qui coule en mes veines comme la sève dans un arbre. L'amour nous est inné, il ne tient qu'à nous de retrouver sa partition. Tu es mon orchestre. Ta mélodie me fais danser. Je ne t'attend pas pour les chants, je ne t'attend pas pour le temps, je ne t'attend pas tout simplement. Loin des yeux mais jamais loin du cœur. Le mien joue de la harpe, ses cordes sont faites en fil d'or, incassable dés lors. Merci. Merci car grâce à toi je me suis apprise, je connais ma musique. Je n'ai plus besoin de paroles, plus besoin de mots. Seules les pulsations sont parutions, je les suis comme la carte de ma vie. Je me suis comprise et trouvée. Moi aussi, à présent, je peux voler. »


L’amour inconditionnel, c’est celui que l’on donne à ses enfants, à ses animaux, créant un climat de bien-être pour eux, les rendant libres et autonomes. L’amour amoureux devrait puiser son essence à la même source. Ecrivant son mantra dans un absolu don de soi. « Je t’aime parce que tu es. Cela suffit à me rendre joie. Je t’aime parce que je sais que, quelque part en ce monde, tu existes.»



 
 
 

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