
Connexion à son body, baby
Yoga, respiration, sport, alimentation.
TOUT est lié. C'est ça l'holisme* !
L'hygiène de vie... C'est quoi au juste et comment déterminer la sienne ?
En effet, ce qui correspond aux autres n'est pas forcément ce qui nous correspond à nous. Simple comme bonjour dans l'idée, compliqué à appliquer. Pourquoi ? La santé est devenue une ligne linéaire pour laquelle la médecine agit et réagit de la même manière, qui qu'on soit, quoi qu'on ait. Les prescriptions sont machinales, les conseils devenus banals. Il faut souvent multiplier les approches médicales et thérapeutiques afin de les faire concorder avec notre singularité.
Pourquoi attendre d'être malade pour consulter ?
La maladie est la résultante de nombreux facteurs et, souvent, de nombreuses années de "mauvais traitements", voire de déni de soi. Mauvaise alimentation, manque d'activité physique, refoulement des émotions, de qui l'on est, oubli de soi, choc(s), traumatisme(s), et tant d'autres choses ... Ces différents points, non exhaustifs, nous affaiblissent ; l'esprit étant surchargé, le corps ne se défend plus correctement, laissant donc la place aux douleurs et autres pathologies, virus et/ou bactéries.
Le yoga et les différentes techniques de respiration (pranayama), sont deux outils qui, selon moi, sont très importants. Ils permettent une réelle introspection ; on entre dans son corps, on le conscientise en tant que temple et on le voit tel qu'il est : Ce que l'on a de plus important !
Notre corps est le seul endroit où nous soyons obligé(e)s de vivre, prenons en soin !
En effet, notre corps, nous ne pouvons le quitter, donc j'ai envie de dire :
Nous voilà coincé(e)s ! Alors, autant être bien coincé(e)s, non ?
En complément du yoga, le sport (ou du moins d'une activité physique douce et régulière) est capital ! Le corps se nettoie, se régénère, se solidifie, par le mouvement ; c'est par lui que nos différents fluides circulent et, ainsi, effectuent leur travail.
L'alimentation, il va de soi que celle-ci est indispensable à la vie. Bien s'alimenter, cela s'apprend. Surtout dans notre société qui a fait de la nourriture, et de son partage, une valeur culturelle et un pensement émotionnel. Voyez donc l'engouement pour le fromage et le vin ! Ou les frites, en Belgique. Aussi, un repas, ça se partage et, en plus, nous devrions manger la même chose que les autres et au même moment. Et bien en fait, non, nous ne sommes pas obligés de faire cela ! On devrait plutôt s'obliger à s'écouter, à écouter ses besoins et sa faim. Lorsque nous n'avons pas faim à 12h00 alors que "c'est l'heure", ce n'est pas grave. Nous ne sommes pas obligés de manger ! La nourriture émotionnelle est, quant à elle, un véritable fardeau. En plus d'être un trouble parfois invivable, elle est parfois difficilement détectable. Nos récepteurs ne fonctionnant plus correctement, nous ne maîtrisons pas nos pulsions alimentaires, allant jusqu'à créer un déni de celles-ci.
La connexion à son corps,
Elle passe par ces différents axes.
Écouter son corps et ses besoins est une étape indispensable et indissociable à la libération de son être. Nous ne pouvons être en harmonie dans un corps abîmé, meurtri, sali, par notre propre négligence. L'alchimie commence en soi.
*Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts. L'holisme est la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice.
L'holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition à la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties.


